Carnet de Bord
Carnet de Bord: Année 2001
L'année du départ
- le 11/01/2001: signature du compromis d'achat du Rêve d'Antilles n°52: "Stairway to Heaven".
- Avril 2001: le site avait été fermé en raison d'un empêchement professionnel majeur qui rendait le projet impossible. On a arrêté de passer des annonces pour vendre le matériel.
- 29 mai: réouverture du site. l'empêchement professionnel vient d'être surmonté. Nous attendons que le bateau soit dédouané pour prendre nos billets. Date de départ estimée: août, aprés signature de l'acte définitif de vente.
- 30 juin : Nous avons trouvé une survie Plastimo Classe II lourd à St Malo. Elle est à la révision. Toujours pas de verrin de pilote ST4000+ en vue. Nous avons fait toutes les puces de la côte atlantique. Tout ce que nous avons trouvé est un AP303 à verrin hydrolique de 1993! On pense à acheter un verrin ST4000 neuf (5000F), bien que le ST4000 ne correponde pas vraiment au déplacement lourd de notre bateau. Stéphane envisage de partir début août pour commencer la préparation du bateau et s'occuper de la Papeetisation qui semble s'éterniser.
- 29 juillet : Ca y est! Les billets sont réservés avec Nouvelles Frontières (service ok + meilleurs prix) pour le 31 août 2001. Le beau buffet de cuisine Henri II est en dépot vente avec une armoire pont à Troc 2000 - Aucamville (31). Le système audio vidéo sera chez ADHF en dépot vente vers le pont neuf à Toulouse. Le Vidéo projecteur s'est vendu à un prix correct ce qui nous a permis l'acquisition d'un portable PC PIII complet
d'occase sur iBazar et d'un pilote Nautiradar AP303
avec vérin hydrolique capable de barrer des bateaux de 15 à 25 mètres, acheté aux Puces de mer de la Rochelle. La survie révisée nous attend à St-Malo. Notre budget reste
trés serré, arrivés là-bas il faudra improviser.
- 31 juillet à 17h00: C'était la date limite fixée par Valtrans pour le dépot de notre frêt. Malheureusement, il nous faut d'abord vérifier le
bon état de marche du pilote automatique. Jean-Marie des Puces Nautiques de Saint-Malo peut nous le faire mais que le lendemain matin. Par Prudence nous acceptons, quitte à râter le bateau en partance pour le 2 aout et à n'expédier le fret sur le bateau suivant le 12 août. Résultat: le pilote fonctionne à merveille!
- 1er août 2001: Dépot des affaires éxpédiée par Fret MAritime à Rouen : Nous arrivons juste à temps avant que le container se referme. Le responsable ayant été retardé par un autre client. Du coup nous ne râtons pas le bateau qui partira le 3 août au matin pour arriver à Papeete le 31, jour de notre envol pour la polynésie. Une synchro divine, un vrai cadeau du ciel!
Au total 1,6 m3 prés de 300 Kg composés de: pilote automatique avec verin hydrolique, survie Plastimo Class II en container trouvée chez Sablons Yatching à ST-Malo, planche à voile Bic Techno 2,83m avec son gréement, Livres de cuisine, Yoga, philosophie, affaires du bébé, ustensiles de cuisine, accessoires informatique, instruments de musique, etc...la question essentielle étant: "si vous partiez sur une île déserte, qu'emporteriez-vous?"
- 2 et 3 août 2001: Navigation avec André LE DALOUR et son épouse Nelly sur leur Rêve d'Antilles amarré vers Lorient. Programme: mouillage aux glénants! Nous les avons rejoint à Concarneau. Pour la 1ere fois nous embarquons sur un Rêve d'Antilles. En effet nous n'avons pas essayé notre bateau et l'avons acheté sur sa bonne réputation, rapport d'expertise , vidéo et photos à l'appui.
Le bateau ne nous déçoit pas: trés stable, solide et rassurant, idéal pour notre petite famille de trois personnes + le chien! Le flush deck est trés pratique pour les manoeuvres. Vendredi nous essuyons un coup de vent avec une bonne gite, toutes voiles dehors pour s'offrir une belle sensation en louvoyant à 8 noeuds! Le bébé et sa maman sur leur couchette n'ont même pas eu le mal de mer.
- 10 août 2001: Le bateau est papeetisé par le commissionaire GONDRAND qui a efficacement réglé les démarches.
- 23 août 2001: Signature de lacte de vente définitif, Bernard et Cécile réccupèrent la 406 et nous brieffent sur les mouillages de choix. Une grande étape dans le voyage...
- 31 août 2001: 17H40 attachez vos ceintures: envol immédiat pour Papeete via Los Angeles! C'est le grand saut dans l'inconnu.
- Samedi 1er septembre: arrivée à Tahiti à 4h du mat (heure locale) aprés 23 heures de vol sur un magnifique Boieng 747. A l'embarquement, on nous a rien dit malgré nos 120 Kg de bagages. Un coup de chance! une 3ième place nous est même offerte pour Lilou car l'avion n'est pas plein. Malgrés le tarif "Charter" de Nouvelles frontières, il s'agit d'un vol régulier de Corsair et les prestations sont excellentes. Nous sommes enchanté du vol malgré sa longueur. A l'aéroport de FAAA de Tahiti, on trouve un Taxi qui accepte de nous prendre avec notre montagne de bagage, il nous fait faire le tour des pensions à 6h du mat et nous optons pour la plus économique et propre: "Téamo", pas trop loin du centre à pied.
- 2 septembre: Aucune navette disponible pour Raiatéa en raison de réparation sur le bateau Taporo. Aprés avoir réglé les formalités de récupération de notre frêt non sans mal avec les douanes, on decide de prendre l'avion. En fait nous sommes arrivée le mauvais jour car la navette principale pour Tahiti-Raïatée est le lundi matin et le vendredi matin à 8 h. On passe les jours suivant à arpenter Papeete qui est trés américanisé, on cherche la touche polynésienne dans ce qui nous semble être un univers de consommation pour touristes.
- 3 septembre: Isabelle se fait voler son sac avec papiers, lunettes de vue et de soleil, etc...sur le péron de la pension. On va voir un opticien pour d'autres lunettes qui ne seront prêtent que dans 4 semaines car des verres spéciaux doivent être fait en Métropole. Puis c'est le passage obligé à la gendarmerie pour la déclaration de vol.
- 4 septembre: Vol pour Raiatéa, découverte de la Marina, première nuit à bord du "Stairway" qui a été branché sur le quai par une connaissance au préalable. Voilà en vrac les travaux qui suivront notre arrivée: application d' anti-rouille sur points de rouilles de la coque, pose du filet de protection pour Lilou, de la girouette-anenometre, depose de l'ancien pilote ST 4000, pose de la nouvelle centrale de navigation AP303 pour le nouveau pilote, soudure de faux-contacts sur le tableau electrique, depose de l'ancien loch mécanique Jeager, cablage du nouveau sondeur, installation des répétiteurs dans le cokpit, le coffre à batterie est refait pour en brancher plusieurs en parallèles, remise en état du moteur hors-bord, brossage sous-marin de la coque, etc...Le travail est entrecoupé de baignades, plongée en apnée ("snorkling") dans le lagon prés d'un motu (prononcer "motou" : îlot) public, planche à voile avec la Techno 2.93 qui part à merveille au planning sur l'eau plate du lagon (un régal)grâce à la voile de 9 m2 que j'ai emmené. On découvre également l'ambiance sympa de l'univers des marins nomades. Ce chantier est une escale technique pour beaucoup de tour du mondistes, et nous arrivons à la période des cyclones où beaucoup mettent leur bateau à sec pour aller faire un tour au pays. Aussi, les rencontres sont trés enrichissantes, surtout sur le plan technique mais également sur le plan humain. Des bateaux sont démattés pour être paufiné comme le "Ninth Charm" le trimaran canadien de Jhon et France. Les navigateurs confirmés ne tarissent pas de conseils pour les bleus que nous sommes et on se sent un peu protégés par cet atmosphère bienveillante. Aussi nos plans de travaux à faire changent de semaine en semaine. Les polynésien locaux sont trés gentils, facile d'accès. On ressent pas de racisme ici.
- 20 octobre: Après plus d'un mois de travaux non-stop, nous nous sentons frustrés et décidons de suivre des amis à Bora Bora. Nous savons que l'electricité moteur et que le mouillage laissent à désiré, mais l'appel du large et le plus fort. On se fait prêter une batterie de servitude par la Marina et on apparaille. Nous sortons...premier soir: mouillage à la passe Paipai de Tahaa. Le lendemain nous apareillons: par vent arrière qui tombe rapidement à 3 noeuds! pas de vent: on décide de mettre le moteur: panne de batterie moteur! On échange avec la baterie de service, aprés quelques hésitations digne des meilleurs film d'Hichcoch, le moteur démmarre. Ouf! Traversée laborieuse, sans bimini (taux de soleil) pour nous protéger, c'est la canicule! On a pris du retard sur nos amis qui ne sont plus qu'un petit point à l'horizon. Plus de batterie de service veut dire plus de radio, de GPS...on fait tout au visu, heureusement le beau temps est là et on mouille vers 16h dans le lagon de Bora à côté de nos amis arrivés une heure avant. Durant le week-end, notre ami électricien constatera que l'alternateur est tout simplement débranché et ne pouvait recharger les batteries. Au mouillage on mettra plusieurs fois le groupe en route pour recharger les batteries tour à tour.La traversée a été un enfer, le palan d'écoute de la grand voile sautait sans arrêt et est trés mal placé dans le tiers arriere du cockpit, trop prés de la barre. Un compas jonché sur un tube alu au milieu du cockpit n'arrange rien bien qu'on puisse s'y tenir quand il y a de la gite, c'est tré smal foutu pour maneouvrer winch et ecoutes. Bref, la Pagaille, la panique, bébé qui pleure tout seul suspendu dans son hamac dans le carré, Maman qui confond "Tribord - Babord", "abattre" ou "lofer"... Une vision d'enfer dans un décors paradisiaque. Nous rentrons 2 jours plus tard par 30 noeud de vent! Au prés, le bateau est si mal réglé que nous faisons du 4 noeud (avec l'annexe trainant derrière). Nous remettons le moteur en vue de Tahaa, mais trop tard la nuit tombe. Nous sommes exténéués au point que nous virons de bord à 200 mètres du reef aperçu à la dernière minute alors que le bateau filait tranquilement ses 6 noeuds droit sur le récif! On suivra le reef pendant demi-heure , torches à la main, avant de trouver la passe beaucoup plus au sud. heureusement, les feux d'alignement nous permette d'entrer dans le lagon sans trop de visibilité et sans instruments (ni radar, ni GPS). Un grand merci au service des balises de Polynésie! On mouillera à 23H en face du carénage, à la fois exténués et étonnés de cet exploit nocturne.
- 22 octobre: Nous remerçions le ciel d'être rentrés sain et sauf. Tout le monde s'étonne que nous ayons franchit la passe de nuit. Mais avec la chaine usée qui saute sur le guindeau, il était pas question de mouiller l'ancre en mer. Il nous faudra plusieurs jours de cocooning à la Marina pour nous remettre de nos émotions, heureux de pouvoir brancher la TV sur le 220v ou de faire des jeux sur l'ordinateur. Lilou retrouve ses bains quotidiens sur la jetée avec mama, avec la silhouette sombre de Bora Bora dans le lointain. Papa commande 3 batteries de services de 102Ah dés les jours qui suivent, bien décider à régler ce problème d'alternateur qui ne charge pas.
- 26 octobre: la vente d'une partie du materiel Hifi par ADHF va appporter un peu d'eau au moulin. Nos finances sont au rouge, nous n'avons pas reçu toutes les rentrées d'argent escompté...on navigue à vue dans les eaux troubles du maraicage banquaire où prolifèrent toutes sortes de rapaces!
- 31 octobre: Nous avons enfin tous les papiers pour ouvrir notre abonnement internet qui nous permettra de nous connecter de la Marina directement avec le portable. La leçon du mois: ne pas sortir prématurément sur un bateau qui n'est pas prêt. Nos plans de travaux au sec sont arrêtés: on va faire poser une jupe pour plus de sécurité pour charger et décharger l'annexe (hors bord) au mouillage (lorsque l'on n'est pas à quai mais que l'on a jeté lancre ou que l'on s'est amarré à une bouée à quelques dizaines de metres du rivage. On veut élever le plafond qui est trop bas pour les 1m81 de Stef et faire un "roof" c'est a dire un toit un peu surélevé par rapport au pont avec des hublot de chaque côté pour avoir plus de lumière à l'intérieur et plus d'aération. Puisque de toute façon, le pont est complétement à refaire, autant faire des modifications importantes qu'il sera difficile de faire plus tard. Enfin il faudra faire réaliser une capote pour nous protéger de la pluie au mouillage et des embruns en navigation. La capote épousera la forme du roof pour protéger la descente et reviendra un peu sur chaque côté pour protéger au max le cokpit et avoir au moins 2 places au sec en mer. Le reste c'est la carénage bien sûr avec les peintures anti-corrosion et anti-fooling pour repousser toute cette vie marine qui veut s'accrocher à la coque mais qui freine le bateau (mini algues, coquillages, mini huitre, etc...). Pose des sondes à travers les passe coques pour le sondeur de profondeur et le loch (qui donne la vitesse de déplacement du bateau sur l'eau). Le compromis de vente de l'appartement en France vient d'être signé ce qui permettra de financer les travaux et de solder le paiement du bateau.
- 10 Novembre: C'est en ce samedi matin que les problèmes d'alternateur sont résolus. Dans la semaine, nous avons trouvé un nouvel alternateur 70 Ah aux puces, avons enlevé le cafouillis de fil électrique trainant autour du moteur pour refaire des branchements propes et simples. Nous avons également monté un coupleur pour sélectionner les batteries en charge. Ce matin que tout fonctionne, nous sommes tentés par la régate de "Vanilla cup" qui consiste à faire le tour de Taha. Mais nous ne sommes pas prêt, il nous faudrait trop de temps pour tout ranger à bord. A la marina, le bateau devient une caravane flottante avec un agencement pratique incompatible avec la navigation. Il nous faut au minimum deux heures pour appareiller.
Lilou a fait beaucoup de progrés cette semaine, nous seulement elle marche, mais elle court! Le bateau semble développer ses capacités d'équilibre à une vitesse vertigineuse! Mademoiselle a sa petite piscine privée sur le pont avant, avec un petit taud pour la protéger du soleil! Son vocabulaire s'enrichit, et c'est l'apparition de "Non!" en tournant la tête quand on lui présente ou propose quelque chose qui ne lui plait pas! Ses deux petites incisives poussent et l'on rendu un peu ronchonnante cette semaine. Le temps était au beau fixe, une châleur écrasante.
- 11 novembre: Un dimanche couvert, mais nous décidons de sortir le bateau tout de même, objectif l'est de Raiatéa où se trouve un Marae, un ancien lieu de culte sacré vers la baie de la Marina de Stardust. Aprés une sortie de la marina un peu difficile (nous découvrons que le bateau ne recule pas droit à cause du pas d'hélice), nous sortons nos voiles par 30 noeuds de vent et un petit crachin breton. Certains penserons que ce n'est pas le temps idéal pour sortir, mais nous retrouvons une ambiance comme celle que nous avons connus lors de notre sortie avec le bateau d'André en juillet. N'ayant pas encore de taud de navigation pour nous protéger des rayons ardents du soleil, ce temps nous convient parfaitement. Nous avons décidé d'essayer le régulateur Atoms et de changer les écoutes du génois par de plus grosses. On prend un ris dans la grand voile et on ne déroule pas tout le génois, seulement la moitié. Nous avançons trés bien, et nos virement de bord sont top synchro: Isa avec Lilou au sein à la barre, et moi aux winchs avec les écoutes. Nous sommes agréablement surpris par la vitesse du bateau, sur l'eau plate du lagon c'est grisant, on se croirait au moteur. Le bateau est docile, il réponds bien. L'expérience facheuse de Bora-Bora nous a mûris: j'ai mieux préparé le bateau avant de quitter le quai et cela s'est ressenti pendant la navigation. Nous avons contourné le grand banc de sable central du chenal entre Taha et Raiatéa en remontant au nord sur Taha que nous avons longé jusqu'à l'est, puis là nous avons repris au sud face à Uturoa dans l'intention de longer Raiatéa par l'est. Nous croisons l'immense paquebot Pau Gauguin et ses passagers nous admire, barrant sous la pluie battante, du haut de leur immeuble climatisé flottant. La brume se lavant nous incite à faire demi-tour. Le régulateur installé n'a pas pu vraiment faire ses preuves car nos bords n'étaient pas assez longs, trop de balises et d'écueils à respecter. Nous rentrons vent arrière, toutes voiles dehors, le vent est tombé à 10-15 noeuds, nous glissons sans bruits sur l'eau. Isa et Lilou sont rentrés, capot de descente fermé à cause de la pluie. Moi je prends la douche dehors, à la barre. Je voudrai que ça ne s'arrête jamais. Que c'est beau un bateau bien calé et bien réglé glissant sur l'eau sans effort. Cela donne un sentiement d'harmonie et de communion avec les éléments. On ne dit pas "avoir le vent en Poupe" dans ses affaires pour rien! Cela se mérite par une bonne lagon à 100m. Un petit coup d'annexe et hop! nous voilà à bord: le pied! C'est du grand luxe, mieux que le club med ou que l'hotel 5 étoiles! Nous en profitons: depuis deux jours la pluie s'est calmée et nous avons de belles éclaircies. Hier nous avons donc pu faire des ronds dans le lagon et même prendre quelques photos du bateau toutes voiles dehors. J'ai aussi installé le taud sur le portique arrière du bimini: quel confort en navigation: bonne protection du soleil mais aussi de la pluie quand on est à la barre (on a testé car on a pris un grain, comme chaque fois qu'on sort: ça devient une tradition! on est passé de 10 noeuds de vent à 25 noeuds en quelques minutes, puis l'averse a continué sa route vers l'ouest et le soleil est revenu et le vent retombé, c'est marrant, le temps change trés vite ici). Lilou a pu même s'endormir sur un coussin de banquette à côté de sa maman à la barre, bien protégée à l'ombre. Reste plus que la capote de la casquette à coudre, et comme la machine à coudre est pas toute jeune, ça prend un temps fou. Les dauphins étaient aussi au rendez-vous. dans le lagon hier, c'est la première fois qu'on en voit, Lilou et sa maman étaient aux anges! Le rêve d'antilles est trés habitable mais garde une belle ligne d'étrave...c'est décidément un bateau de voyage et il nous tarde de partir faire le tour des îles. Nous avons décidé de passer le réveillon du jour de l'an sur une île déserte, un "motu" comme on dit ici. Aussi, dés que les cours du matin seront finis (et oui même aujourd'hui je bosse, ils sont vraiment à croc du yoga ici) et les panniers remplis, nous lèverons l'ancre pour faire le tour de Taha pendant deux ou trois jours. Ce matin le téléphone a sonné à 4h du mat, surement quelqu'un de la famille, j'ai pas eu le temps de décrocher, alors qui que se fût: BONNES FETES A TOUS!