Le saviez-vous?

Nous avons décidé de mettre dans cette rubrique en vrac tous les petit tuyaux, les infos pratiques liées à la vie en Polynésie, la navigation en mer, le bricolage sur le bateau ou plus globalement à notre mode de vie de yogis végétariens!

Vous n'êtes donc pas au bout de vos surprises, jugez plutôt:

  • La Polynésie ne compte aucun animaux dangereux...ou presque....par exemple:

    • les "cent-pieds" (especes de mille pattes) dont la piqure est plus douloureuse que celle du scorpion noir d'Afrique, ils vous attaquent sans raison si vous approchez du périmètre de leur nid.
      Notre conseil: prévoyez des chaussures montantes avec des grosses chaussettes!

    • les guèpes dont les reines importées de Nouvelle Zélande croisées avec l'espèce locale menacée de disparition donne une race particulièrement vigoureuse dont la piqure est mortelle (oedèmes et etoufements).
      Notre conseil:Prévoir une visite au pharmacien pour l'anti-dote: "polaramine" avant de vous aventurer dans les terres loin de tout secours.

    • Les requins tigres qui pènetrent rarement dans les lagons mais n'aiment pas qu'on chasse sur leur territoire (notament près des passes ou au bord du reef côté océan). Un requin n'attaque jamais de face, quand il fonce sur vous c'est pour vous effrayer, s'il veut vous "bouffer" il plonge et vous attaque par en-dessous quand vous croyez qu'il est parti, ou alors par derrière se rapprochant jusqu'à 80 cm de vos palmes).
      Notre conseil: n'attachez aucun poisson péché autour de votre ceinture, laisser-le à la traine avec un bout d'au moins 1m50 et déguerpissez si vous voyez un tigre, un requin citron ou des pointes blanches àe moins que vous recherchiez un tatouage indélibile à vie !

    • Le poisson pierre: sa piquûre peut être paralysante, elle est de toute façons térriblement douloureuse. Notre conseil: portez toujours des chaussures d'eau en plastiques lorsque vous vous baignez au bord de l'eau.

    • Les Vahine: à consommer avec moderation! En effet se méfier des sourrires enjoleurs, de la douceur et de la démarche langoureuse des jeunes tahitiennes, prédatrices redoutées des femmes métropolitaines qui n'arrivent plus à tenir leur cher mari en laisse !!!!

    • la consomation de poisson ciguatérés (contaminés par la ciguatera) peut être fatale. demandez au locaux avant de pêcher ou de chasser une espèce.

  • Les mangues et les papayes sont des fruits excellents, surtout pour les bébés de 4 à 6 mois qui peuvent les consomer en purée (aprés les avoir passé au tamis pour enlever les fibres). Tandis qu'une pomme importée couvre en moyenne 25% des besoins journaliers en vitamine C, la mangue et la papaye les couvre à presque 300%.
    Notre conseil: mangez des fruits locaux!

  • Le vent tourne autour des îles dans les lagons de façon parfois imprévisible, la marée est faible en hauteur mais crée parfois un courant assez fort (mascaret) pouvant aller jusqu'à 6 noeuds dans les passes.
    Notre conseil: en vue de la passe ou dans le lagon, enroulez le génois, bordez la grand-voile et mettez votre moteur en route en surveillant votre sondeur.

  • Patrick Van God raconte dans Trimus comment il a fait les frais de la force des courants entrant et sortant des lagons des atolls des Tuamotus. En fait l'effet pompe peut se faire resentir jusqu'à 20 miles de l'atoll! Dans la pratique, dans les îles sous le vent, on ne ressent pas un tel effet de pompe. Par contre, il faut se méfier du reef (récif) en permanence dés qu'on approche d'une île. Si l'île est sous le vent du bateau, il ne faut pas hésiter à mettre le moteur en route. Il suffit d'une dévente et de quelques vagues pour se retrouver sur le reef.
    Notre coneil: ne confiez pas la naviguation au pilote automatique sans surveillance quand vous êtes à quelques miles d'une île. Allumez votre moteur et veillez aux effets du courant qui peut parfois être sournois.
    (Ce conseil peut sembler l'évidence même, mais l'an dernier un Grand Bancs s'est échoué à Huahiné malgré la puissance de son moteur parce que le skipper avait tout simplement fait une erreur dans la programation du pilote automatique qu'il a laissé sans surveillance.).

  • Il y a quelques semaines, une grand-mère morte il y a plus d'un an a été déterrée, on lui a enfoncé un pieu dans le coeur et on l'a brûlé pour qu'elle cesse d'ennuyer ses descendants sur l'île de Huahiné!
    Notre conseil: Ne parlez jamais des revenants (les tupapau) aux Polynésiens, c'est tabou, ils en ont trés peur.

  • Les légumes vendus dans les supermarchés locaux poussent la plupart du temps hors terre!
    Notre conseil: achetez vos fruits et légumes sur les marchés le matin trés tôt (à partir de 5h30), les prix sont bradés le dimanche matin vers la fermeture à cause de la messe avant le repas festif dominical que peu de polynésiens râtent ici!

  • La Polynésie détient le record mondial de taux d'obésité!
    Notre conseil: surveillez les mauvaises associations alimentaires: sucres/protéines (par exemple: lait de coco et poisson sont bons au goût mais mauvais pour le ventre).

  • Chez les locaux il y a beaucoup de cas de viols et d'incestes à cause de la promiscuité des familles et de la négligence des parents qui confient trop souvent la garde des enfants en bas âges aux grands parents déjà bien fatigués.
    Notre conseil: Ne laissez jamais vos petites boucles blondes sans surveillance.

  • Le président du gouvernement: Gaston FLOSSE, ami personnel de Jacques CHIRAC, pratique quotidiennement le yoga tôt le matin vers 4h avec son prof de yoga particulier et surveille de trés prés son alimentation. Les sodas sucrés sont sur-taxés!
    Notre conseil: consommez de l'eau minérale et faites votre yoga avec Stéphane-Jean pour être dans le ton!

  • Les bateaux en metal (alu ou acier) décôtent de 25% à 35% ici par rapport au prix de la métropole. Par ailleurs les bateaux résidant plus de six mois doivent payer une taxe d'imporataion appelée "papeetisation" qui représente en moyenne 15% de la valeur estimée par les douanes du bateau!
    Notre conseil: si vous voulez vivre sur place, achetez votre bateau sur place!

  • La plupart des médecins ici (pas tous) sont des tiroirs-caisses! Plus vendus qu'eux tu meurs!
    Notre conseil: Préférez les térapies naturelles alternatives (homéopathie, phytothérapie, ayurvéda, et autres médecines chinoises bien représentées sur le territoire et respectez le serment d'HIPOCRATE père de la médecine occidentale: "Que ton seul rémède soit ton aliment et que ton aliment soit ton seul remède".

  • Les bébés peuvent faire une irruption cutanée locale appelées localement "burbouille". Une espèce de plaque blachâtre..
    Notre conseil: demandez au pharmacien local une lotion anti-burbouille conçue spécialement pour les bébés, ils ont l'habitude.

  • Parmis les merveilles de la Nature Polynésienne, deux méritent d'être citées pour leur vertus thérapeutiques:
    • L'Huile de Tamanu qui restaure l'épiderme en profondeur suite à des coupures, blessures, brûlures et même soulage les divers exzémas et autre irruption cutanées en un temps record.
    • Le Noni, fruit au goût un peu déplaisant mais aux propriétés curatives exceptionnelles. A consommer régulièrement pour détoxiner l'organisme sous forme de jus généralement disponible à l'épicerie du coin.

  • Au saut de l'avion, vous passer d'un climat confiné (air conditionné) à un autre. Entre l'hotel et les boutiques climatisées, il n'est pas rare d'attraper un petit rhume. Ne vous précipitez pas chez le docteur pour vous faire anti-bioitiquiser! Il y a un sirop chinois qui vous fera passer cela en deux ou trois jours! Consultez la boutique chinoise du coin à Papeete! Profitez en pour achetez du Ginseng en capsule ou en bonbons (il existe une variété avec gelée royale, un anti biotique naturel)!

  • Les Polynésiens mangent du chien! En effet il n'est pas rare de voir certains faire leur tournée afin d'en ramasser un qui rode. Dés lors, un michoui d'un style ma fois un peu particulier est organisé. La part de viande se vend 1000 CFP, quand on sait que parfois ils proposent d'acheter un chien à un particulier pour la même somme, c'est d'un bon rapport! Mais leur appétit ne s'arrête pas là car ils adorent également la viande de tortue. Le cours est à 2500 CFP le kilo sur le marché de Papeete. Pas mal quand on sait qu'une tortue adulte peut peser jusqu'à 150 Kg avec 40 Kg de carapace. Les tortues sont une espèces protégée par le gouvernement, mais il semblerait qu'elle ne soit pas frappé d'interdiction à la consommation ce qui fait que récement des recettes à base de tortue figurait sur un stand d'un colloque organisé par un collège du sud de Raätéa sur la cuisine locale. La Fondation Hibiscus a porté plainte contre le proviseur.

  • Et votre chien? Trés récement, le gouvernement a placardé une affiche dans toutes les marinas et bureaux de chantier. Tous les animaux de votre bord doivent obtenir une attestation des services compétents avant d'être débarqués à défaut de quoi ils seront tout simplement confisqués et détruits à vos frais! Décidément, on aime pas beaucoup le plus fidèle ami de l'homme en Polynésie...

  • A propos des resorts et autres hôtels luxueux. Les bruits courrent dans les milieux financiers locaux que certains Hôtels de Luxe seraient en fait des opportunités de blanchiement d'argent sale. De fait les employés sont expatriés de France et sont trés mal payés (à peine le smic) y compris pour certains postes d'encadrement. Par exemple un directeur financier n'emmerge pas à plus de 12500 FF par mois et un comptable au Smic. Ceci implique un certain mécontentement et un "Turn-over" qui rappelle les entreprises presse citron. En outre, ces hôtels ne créent pas ou trés peu d'emplois locaux, et tout l'argent ramassé des touristes - en majorité - américains repart aussitôt à l'étranger vers les actionnaires. Si l'on rajoute à cela la détrioration des sites et de l'environnement par l'implantation massives de telles structures hotellières, on est tenté de se demandé si la Polynésie n'est pas à vendre au plus offrant. A Bora-Bora les Resorts sont de plus en plus nombreux et se font parfois face d'un bord du lagon à l'autre. Les aller-retour des navettes et autres hors bord motorisés sont si fréquents pour couvrir les demandes de transfert des huit cents chambres vers les activités convoitées, que le poisson devient de plus en plus rare et que le lagon se dépeuple. Face à ce grave problème environnemental, le gouvernement local a suggéré l'idée d'interdire l'accés du lagon au yacths! Logique non? A chacun de mes passages, je n'ai recensé qu'une dizaine de Yacth au mouillage dans le lagon de Bora. Interdire le lagon aux yacths, c'est en quelques sorte le privatiser pour accentuer une main mise déjà inquiétante, sans pour autant résoudre la question d'environnement si l'on compare la dizaine de yacths aux passagers des énormes croiseurs qui mouillent régulièrement dans le lagon...heureusement, le projet de loi n'est pas passé.